Quel hiver étonnant. Passer du très froid au tiède, de la neige à la pluie, essayer de négocier les sports d’hiver avec ces conditions changeantes…
Mais j’y arrive.
Quelques séjours au camp, où il n’y a pas d’électricité et auquel on accède après une marche en raquette de 45 minutes, réconcilie son soi-même avec l’hiver.
Chauffer le chalet qui est à -20.
S’occuper pendant 5 heures : pelleter, déneiger les cordes de bois, les panneaux solaires, chauffer le sauna et, se faire un après midi spa en alternant chaleur du sauna et baignades dans la neige… en attendant que la chaleur dans le chalet soit plus accueillante.
Puis se préparer à souper, en utilisant les aliments comptés et transportés dans le sac à dos. J’ai ce qu’il fait pour cuisiner des lentilles corail à l’indienne, une omelette, des noix, une salade, un lait d’or au curcuma.
Aller au lit à 19h puisqu’il fait noir depuis au moins 2 heures et que les lumières - chandelles et lampes DEL - ont leurs limites, se lever quelques fois durant la nuit pour ajouter une ou deux bûches, essentiel à -20.
À la campagne, les matins sont des moments magiques. Silencieux. Ensoleillés. Blancs.
Et la journée recommence : aller chercher du bois, alimenter le feu, cuire ses toasts sur le poêle, chauffer le café, mousser le lait d’amandes, faire fondre la neige pour laver la vaisselle…
Actions d’un autre temps, apaisantes de simplicité.
Puis les balades en raquette, dans les bois où je suis des pistes et empreintes de petits et moyens animaux.
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